Le marché automobile face aux contraintes environnementales
L’émission de CO2 constitue une réelle préoccupation pour la population mondiale. Même les industries limitent leurs émissions en vue de protéger la planète. Il faut quand même noter que cette limitation est due à certaines contraintes environnementales imposées au marché de l’automobile.
La voiture verte à l’honneur
Les constructeurs automobiles se sont mis à concevoir des véhicules respectueux de l’environnement. Le marché a dernièrement accueilli des voitures hybrides, électriques ou flex-fuel à cet effet. L’objectif est de retarder, voire de limiter le réchauffement climatique. De ce fait, de nouvelles contraintes énergétiques leur ont été imposées. Ces obligations qui jouent en faveur de la planète ne nuisent pas nécessairement au développement du secteur de l’automobile.
Sur le long terme, et ce malgré le confinement, le nombre de véhicules commercialisés est susceptible de quintupler en 2050. D’ailleurs, une fois la période de quarantaine levée, il se peut que la demande augmente. La voiture verte est mise à l’honneur sur le marché. Les prévisions parlent déjà d’une augmentation de 1,9 milliard du nombre de véhicules circulant dans les pays industrialisés d’ici 2050.
Face au pouvoir d’achat de la population mondiale, les acteurs du marché automobile misent sur un mélange de confort, de technologies et d’écologie pour séduire les consommateurs. Il s’agit sans doute de la meilleure manière de préserver l’existence de ce marché malgré la crise sanitaire qui sévit actuellement à travers le monde.
Des contraintes en faveur du développement durable du marché
Les normes environnementales qui s’imposent à l’industrie automobile sont source de protection de la planète, mais aussi de l’épanouissement économique pour les pays en voie de développement. Si l’ONU a lancé sa première réunion internationale pour discuter des problèmes environnementaux en 1972, l’action de l’organisation se poursuit par la mise en place d’un règlement strict et d’un plan d’action en faveur du progrès social, de la protection de l’environnement et du développement économique. Face au dérèglement climatique actuel, diverses réglementations ont été mises en place peu à peu pour contraindre les acteurs du marché automobile à recourir à l’énergie verte.
Des contraintes avantageuses, mais incohérentes
La circulation sur autoroute entraîne une émission de gaz à effet de serre allant jusqu’à 20 % de la pollution mondiale. Malgré la ratification du protocole de Kyoto par la majorité des pays, le volume de CO2 propagé par les véhicules ne cesse d’augmenter. Compte tenu de ces écarts, un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre a été imposé aux constructeurs européens. Par la suite, une baisse du niveau de pollution de 25 % a été notée. Ces acteurs doivent notamment respecter des plafonds de consommation et de poids des véhicules.
Si cette initiative de la Commission européenne marche plutôt bien sur le continent, le processus d’élaboration d’une législation plus stricte en termes de consommation de combustible est en cours. Comme alternative au pétrole, des biocarburants ou carburants fossiles sont désormais accessibles.
En principe, seules les voitures flex-fuel peuvent fonctionner à l’aide de ce type d’énergie. Certes, leur part du marché automobile n’est pas assez conséquente, mais cette bioénergie a au moins l’avantage de favoriser la baisse des émissions de CO2. Avec les véhicules hybrides, ces voitures améliorent la qualité de l’air et, par conséquent, font baisser le niveau de pollution de la planète.
Des actions de sensibilisation à l’adresse de l’industrie automobile
En vue de booster la production et la vente de la voiture verte, certains États européens motivent les constructeurs à en fabriquer. À cet effet, des avantages fiscaux sont octroyés aux automobilistes qui misent sur des véhicules écologiques. Les sociétés de leasing sont mises en avant par la situation puisqu’elles ont pratiquement réalisé la moitié des ventes de voitures neuves à travers le monde. Les déductions fiscales peuvent atteindre les 90 % pour une émission de CO2 inférieure à 105 g/km pour les modèles diesel et 120 g/km pour les automobiles roulant à l’essence. Cette mesure fiscale implique la réduction de l’utilisation des véhicules polluants et le recours à un véhicule pour le personnel chez les entreprises.
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